Fiche 1<br /><br />
 Père-Lachaise<br /><br />
  d'ABOVILLE Auguste Marie <br /><br />
  Baron - Général<br /><br />
12 Avril 1776<br /><br />
LA FERE 02<br /><br />
19 Janvier 1843<br /><br />
PARIS<br /><br />
 25ème Division Sème ligne Chemin Dalton<br /><br />
  Commandeur de la Légion d'Honneur<br />
           Commandeur de l'Ordre Royal de <br />
Militaire de Saint-Louis<br /><br />
Fils du Général-Sénateur François-Marie<br />
1792  Elève à l'Ecole d'Artillerie de CHALON SUR SAONE le 10 Mars. Sort sous-lieutenant le 1er Septembre. Lieutenant le 20 Septembre.<br />
1793 Suspendu de ses fonctions comme noble, il est arrêté et emprisonné le <br />
11 Mars. Nommé Capitaine durant son incarcération le 20 Décembre. <br />
1794 Libéré le 18 Août après le 9 Thermidor.<br />
1795 Aide de camp de son père.<br />
1797 Armée d'Italie<br />
1802 Chef de bataillon le 2 Octobre au Sème Régiment d'Artillerie à pied. <br />
1803 Major le 23 Mai au 2ème Régiment d'Artillerie à Cheval.1805<br />
1805 Participe sous LAURISTON à l'expédition des Antilles	Commande une batterie<br />
sur le "BUCEPHORE" à la bataille navale du Cap Finistère le 22 juillet.<br />
 Débarque à CADIX le 19 septembre.<br />
1806 Colonel le 10 Juillet, directeur du Parc d'Artillerie du 6ème Corps de Ia Grande Armée, sous NEY le 11 Août.<br />
1807 Sauve son parc d'Artillerie attaqué par les Cosaques sur les rives de la PASSARGE en Février. Directeur de l'Artillerie à NEUF-BRISACH le 13 Février.<br />
1809 Commande à WAGRAM l'Artillerie de la Garde. A le bras droit emporté par un boulet le 6 Juillet mais refuse d'être évacué. Général de brigade le 9 Juillet<br />
Nommé commandant de l'Ecole d'Artillerie de LA FERE.<br />
1814 Commande l'Artillerie lors de la défense de PARIS.<br />
1815 Empêche les Généraux LALLEMAND et LEFEBVRE-DESNOUETTES de s'emparer du parc d'Artillerie de LA FERE le 10 Mars. Inspecteur de l'Artillerie sur les CôteL du HAVRE et de BOULOGNE le 15 Avril. Reprend son commandement à LA FERE le 2 Août, en retraite le 6 Octobre.<br />
1824 Député de LAON le 15 Février - Non réélu en 1827.<br /><br />
<br />
-	Biographie de Célébrités Militaires	MULLIE<br />
-	Dictionnaire de la Révolution Française ROBINET<br />
-	Dictionnaire des Généraux de la Révolution et de l'Empire SIX<br /><br />
<br />
-	Chateau de KERANTRE 56<br />
-	Portrait au Musée d'ABOVILLE à LA FERE<br />
-	Son épaule artificielle se trouve au Musée de l'Armée à PARIS<br /><br />
<br /><hr />Fiche 2<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
d'ABOVILLE Augustin Gabriel<br /><br />
Maréchal de camp - Comte - Pair fe France<br /><br />
20 Mars 1773<br /><br />
LA FERE 02<br /><br />
15 Aout 1820<br /><br />
PARIS<br /><br />
 25ème Division Sème ligne Chemin Dalton<br /><br />
Commandeur de la légion d'Honneur<br />
Chevalier de Saint-Louis Officier de la Couronne de Fer Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Etoile à Paris<br />
  <br /><br />
Fils de François-Marie, Général de Division et sénateur.<br />
1789 Sous-lieutenant d'artillerie au Régiment d'Artillerie de TOUL le 22 Mai.<br />
Elève à l'Ecole d'Artillerie de CHALNS SUR MARNE le 1er'Septembre.<br />
1792 Lieutenant le 6 Février. Participe à l‘attaque de COURTRAI. Adjudant-major le 16 Juillet. Aide de camp de son père le 19 Septembre. Capitaine le premier Novembre.<br />
1794 Armée de Sambre et Meuse<br />
1795 Redevient aide de camp de son père le 12 Juillet.<br />
1799Armée du DANUBE.<br />
1800 Chef de bataillon, sous-directeur de l'Artillerie à MAYENCE.<br />
1801 Armée de Réserve, passe avec son artillerie le Grand Saint-Bernard<br />
1802 Sous-directeur de l'Artillerie à PARIS.<br />
1803 Chargé de la défense de FLESSIGNE le 31 Mars<br />
1804 Directeur de l'Artillerie de l'Armée du Nord en HOLLANDE le 7 Décembre.<br />
1805/06 2ème Corps de la Grande Armée sous MARMONT<br />
1807 Armée d'ITALIE. Envoyé au PORTUGAL en fin d'année.<br />
1808 Brigade LOISON. Se signale au passage du TAGE et à la bataille de VIMORIO.<br />
1809 Commandant l'Artillerie de Réserve à la bataille de LA COROGNE le 16 Janvier.<br />
Défend TUY, sauve le trésor de l'Armée et 1.200 malades ; un ordre du jour fait connaître à l'Armée cette action d'éclat. Général de Brigade le 14 Mars.<br />
Commandant l'Artillerie du 1er Corps de l'Armée d'ESPAGNE le 27 Avril.<br />
Se bat à TALAVERA le 28 Juillet.<br />
1810 Siège de CADIX en Mai. Nommé Commandant de l'Ecole d'Artillerie de METZ le 22 Août mais reste en ESPAGNE, blessé par un coup de feu devant CADIX.<br />
1813 Directeur général du Parc d'Artillerie de l'Armée d‘ESPAGNE et du Portugal le 20 Janvier. Perd une partie de son Artillerie à la bataille de VITTORIA le 21 Juin. En congé le 1er Juillet.<br />
1814 Commande l'Artillerie de l'Armée du Nord à LILLE. Il fait partie de la délégation qui reçoit LOUIS XVIII à LILLE lors de son retour en France.<br />
Le Roi lui dit : "Je sais que votre père a combattu à FONTENOY, c'est un brave, bon chien de race, vous suivez ses traces".<br />
1814 Comte et Pair de France au décès de son père le 1er Novembre.<br /><br />
 Biographie des Contemporains ARNAULT<br />
 Biographie de Célébrités Militaires MULLIE<br />
 Dictionnaire des Généraux de la Révolution et de l'Empire SIX<br /><br />
Chateau de KERANTRE 56<br /><br />
<br /><hr />Fiche 3<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
d'ABOVILLE François Marie<br /><br />
Général de Division - Sénateur<br /><br />
23 janvier 1730<br /><br />
BREST 29 <br /><br />
1er novembre 1817<br /><br />
PARIS<br /><br />
 25ème Division Sème ligne Chemin Dalton<br /><br />
Grand Officier de la Légion d'Honneur<br />
Grand Croix de Saint-Louis<br /><br />
1744 Entre en Mars comme surnuméraire (non payé) dans le service de l'Artillerie.<br />
1745 Aide de camp du Général Julien d‘ABUVILLE. Il est à FONTENUY 1e 11 Mai.<br />
1746 Officier pointeur 1e 7 Mars.<br />
1747 Bataille de LAWFELD le 2 Juillet.<br />
1751 Commissaire extraordinaire le 1er Octobre<br />
1752 Capitaine en second le 18 Juillet<br />
1765 Capitaine en premier au Régiment de LA FERE<br />
1776 Chef de Brigade<br />
1778 Lieutenant-colonel le 9 Mai<br />
1780 Commandant en chef de l'Equipage de RDCHAMBEAU en Amérique.<br />
1781 Brigadier d‘infanterie le 5 Décembre.<br />
1783 Retour en France.<br />
1785 Colonel-Directeur d'Artillerie é LA FERE le 19 Juin.<br />
1788 Maréchal de camp le 9 Mars.<br />
1791 Inspecteur de l'Artillerie le 1er Avril <br />
1792 Commandant l'Artillerie de l'Armée de KELLERMANN le 7 Septembre. Est à VALMY le 20 Septembre<br />
1793 Général de Division 28 Avril. Suspendu de ses Fonctions le 30 Juillet.<br />
Maintenu par les Représentants du Peuple le 17 Aout. Cesse ses fonctions le 9 Septembre. Incarcéré comme noble à SOISSONS le 1er Novembre.<br />
1794 Libéré, il est nommé pour surveiller le siège du QUESNOY le 10 Aout.<br />
1795 Directeur de l'Arsenal de PARIS le 12 Juillet.<br />
1800 Premier Inspecteur Général de l'Artillerie le 5 Janvier<br />
1802 Sénateur le 14 Septembre<br />
1803 Vice-Président du Sénat.<br />
1804 Chargé de recevoir le Pape PIE VII à ALEXANDRIE (ITALIE) et de l'escorter dans son voyage.<br />
1808 Comte d'Empire en Mai.<br />
1812 Chargé d'organiser la Garde Nationale de la 6ème Division Militaire.<br />
1814 Vote la déchéance de NAPOLEON le 3 Avril.<br />
1815 Pair de France durant les CENT—JOURS/ Exclus le 22 Juillet et réintégré le 14 Aout.<br />
1818 L'Institut distingue son invention sur l'amélioration des roues à voussoir.<br /><br />
Dictionnaire des Contemporains  ARNAULT<br />
Dictionnaire de la Révolution  ROBINET<br />
Dictionnaire NAPOLEON  J. TULARD<br />
Dictionnaire des Généraux  SIX<br /><br />
Portrait Musée d'ABUVILLE à LA FERE 02<br /><br />
<br /><hr />Fiche 4<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
ABRIAL André Joseph <br /><br />
Procureur au tribunal de cassation
Ministre de la justice
Comte de I’Empire
Pair de FRANCE<br /><br />
19 Mars 1750<br /><br />
ANNONAY 07<br /><br />
13 Novembre 1828<br /><br />
PARIS<br /><br />
28ème division bas de la division 5ème ligne chemin MASSENAl <br /><br />
Grand Officier de la Légion d'Honneur<br /><br />
II appartient à une famille de petits bourgeois du VIVARAIS, il va faire de brillante études grâce à l'obtention d'une bourse <br />
D'abord au collège d'AUTUN, ensuite à LOUIS le GRAND a PARIS, ses premières études terminées.<br />
Il étudie le droit <br />
1771 Ii est reçu avocat. II rentre dans les bureaux du duc d‘AIGUILLON, ministre des affaires étrangères. Il est chargé de mission au SENEGAL, mais malade rentre en FRANCE<br />
1791 Devient commissaire du Roi près du tribunal du 6ème arrondissement de PARIS, fonction qu'il<br />
Garde jusqu'en 1799<br />
1791 Il est envoyé à NAPLES auprès du général MACDONALD comme commissaire chargé de l‘organisation de la nouvelle République. Le 15 Mai Ies FRANCAIS évacuant NAPLES il rentre à<br />
PARIS. Le25 Décembre, il est nommé par BONAPARTE ministre de la justice<br />
1802 It est l'un des rédacteurs du code civil. Le 14 Septembre, il quitte son ministère pour avoir semble-t-il été trop favorable aux émigrés souhaitant rentrer en FRANCE.II est nommé sénateur, ce qui semble prouver que son action n'avait pas été mal vue mais jugée prématurée.<br />
1803 Grand Officier de la Légion d'Honneur le 13 JUIN. Membre du conseil de discipline de l'école de droit<br />
1804 Titulaire d'une sénatorie<br />
1808 Comte de I'Empire le 28 Avril. Il est chargé de la réorganisation des tribunaux ITALIENS, ainsi que d'introduire le code civil en ITALIE. il est également conseiller du vice-roi Eugéne de BEAUHARNAIS.<br />
1811 En Aout a l'occasion de son deuxième mariage, l'Empereur signe le contrat<br />
1812 Président du collège électoral du CANTAL<br />
1814 Le 3 Avril il vote au sénat la déchéance de NAPOLEON<br />
Le 4 Juin, il est pair héréditaire<br />
1815 Sous les cent-jours, il est exclu du sénat. A la seconde Restauration, il retrouve son poste<br />
1816 Il est rapporteur de la loi sur la suppression du divorce Ie 16 Décembre<br />
1819 Il est pratiquement frappé de cécité, il doit rester en retrait de la vie publique<br />
1828 A sa mort il semblait avoir retrouvé une partie de sa vue<br />
Son fils André Pierre sera sénateur et conseiller d'état<br /><br />
Deux siècles au PERE-LACHAISE  P. BAUER<br />
Dictionnaire du XIX siècle  LAROUSSE<br />
Dictionnaire de biographie FRANCAISE  d'AMAT<br />
Souvenir NAPOLEONIEN   N°249<br />
Armorial du 1er Empire  A. REVEREND<br />
Grands notables du 1er Empire  N°1 C N R S<br />
Dictionnaire NAPOLEON  J. TULARD<br />
Dictionnaire de la Révolution  ROBINET<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 5<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
ABRIAL André Pierre <br /><br />
Vicomte
Préfet                                           Conseiller d'Etat
Pair de France<br /><br />
5 Décembre 1783<br /><br />
PARIS<br /><br />
26 Décembre 1840<br /><br />
PARIS<br /><br />
28ème Division Bas de la division 5ème ligne Chemin Masséna<br /><br />
Officier de la Légion d'Honneur<br /><br />
Fils du Comte ABRIAL - Sénateur - Pair de France - Ministre de la Justice - Comte d'Empire.<br />
1804 Auditeur au Conseil d'Etat près du Ministère de la Justice.<br />
1809 Envoyé en mission en VENETIE et DALMATIE.<br />
1810 Commissaire-général de la Police à LYON.<br />
1813 Préfet du Finisètre le 12 Mars; NAPOLEON lui dit : "vous auriez mérité une préfecture  importante mais je voulais avoir là un ami sure, un homme de ma cote, c'est pour cela que j'ai pensé à vous".<br />
1814 A la Première Restauration il est maitre de requêtes honoraire le 29 Juin.<br />
1815 Préfet de l'Ain le 22 Mars, puis du Gers le 15 Avril. Adhère à la seconde Restauration après Waterloo.<br />
1818 Maitre de Requêtes en service extraordinaire le 4 Novembre.<br />
1820 Attaché au Comité de la Marine le 12 Juillet. Rapporteur de la loi sur la suppression du rôle des juges-auditeurs.<br />
1829 Pair de France par hérédité à la mort de son Père le 14 Septembre<br />
Intervient dans la discussion du Code Pénal Militaire.<br />
1831 En raison de ses convictions libérales, vote avec abnégation contre l'hérédité de la Pairie.<br />
1834 Rapporteur de la loi sur l'augmentation de l'effectif de la Gendarmerie dans 1'Ouest : il s'agit de lutter contre des résurgences de la Chouannerie.<br /><br />
Armorial du Premier Empire  LE REVEREND<br />
Biographie Française  MICHAUD<br />
Dictionnaire de Biographie  Française d'AMAT<br />
LAROUSSE DU XXéme Siècle.<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 6<br /><br />
père-Lachaise<br /><br />
ADANSON Michel<br /><br />
Botaniste<br /><br />
7 Avril 1727<br /><br />
AIX EN PROVENCE<br /><br />
3 aout 1806<br /><br />
PARIS<br /><br />
Tombe 23ème Division - double obélisque <br />
-2ème ligne au bout du Chemin Adanson<br /><br />
Membre de la légion d'Honneure<br /><br />
1730 Il arrive à Paris avec son Père, d'origine Ecossaise, qui s'établit dans la capitale.<br />
Fait ses études à Sainte Barbe et connait des succès précoces : prix de poésie latine et grecque ; sa santé est délicate mais son esprit "vigoureux".<br />
Sa vocation naît de la réflexion d'un de ses maîtres, le célèbre NEEDHAM qui, lui donnant un microscope, lui dit : "vos progrès dans l'étude des ouvrages des hommes vous rendent digne de connaître aussi les œuvres de la nature".<br />
1741 Assidu aux cours de REAUMUR et de Bernard de JUSSIEU donnés au Collège Royal, il étudie toutes les plantes du Jardin<br />
1747 Il entreprend à ses frais un voyage au SENEGAL ; il y étudie les Hommes, la botanique, dresse une carte du cours du Fleuve SENEGAL. Il reste 5 ans sur place. Visite les CANARIES, les ACORES.<br />
1750 A 23 ans il est membre correspondant de l'Académie des Sciences.<br />
1757 Publie une histoire naturelle du Sénégal .<br />
1757 Entre membre de l’académie des sciences à la suite de ses études sur le baobab et sur les arbres qui produisent de la gomme dite "arabique".<br />
Commence un gigantesque ouvrage sur "La description de tous les êtres connus suivant leur série naturelle indiquée par l'ensemble de leurs rapports".<br />
Etudie un système d'existences physiques animées, mortes et intellectuelles (60.000 espèces d'existences sont classées).<br />
Il effraye les membres de l'Académie en leur soumettant pour examen 120 volumes et 75.000 figures, bases et matériaux de son œuvre.<br />
1763 Publie "les familles naturelles des plantes" — "traité de botanique rurale" "traité de physiologie végétale".<br />
1792 Il perd ses pensions et se retire dans une petite maison de Paris où, dans le jardin il poursuit ses expériences<br />
1798 L'Institut réorganisé l'invite à assister à ses séances mais il décline l'invitation disant qu'il n’a plus de souliers corrects pour sortir de chez lui. Le Ministre BENEZECH lui fait accorder 6.000 Frs de pension. Plus tard Napoléon voudra la doubler.<br />
1800 Il préside l'assemblée des souscripteurs réunis pour élever un monument à DESAIX. Sa pension lui aurait donné de l'aisance mais son plan de travail absorbe tous ses revenus. Il avait proposé au Gouvernement Français un plan pour l'abolition progressive de la traite des nègres. Le Gouvernement Anglais lui fit des propositions importantes pour connaître ce plan et avoir des renseignements sur le Sénégal. Il refuse ainsi que des propositions de Catherine II de Russie et du Roi d'Espagne voulant garder ses travaux pour sa patrie.<br />
Bernard de JUSSIEU voulant appeler "ADANSON" le baobab décrit dans son étude, celui-ci refuse estimant qu'il ne fallait pas d'autre nomenclature que celle de son pays d'origine.<br />
1807 Le 5 Janvier CUVIER prononce son éloge funèbre à l'Institut : <br />
"Courage indomptable, patience infinie, génie profond, réputation prompte, bizarrerie choquante, calme de l'âme".<br /><br />
LAROUSSE du XXème Siècle<br />
Dictionnaire de Biographie et d'Histoire  DEZOBRY 1857<br />
Biographie des Contemporains  ARNAULT 1820<br /><br />
Statue Hôtel BOYER à Aix en Provence<br />
-Arboretum près villeneuve d'Allier (03) où la Fille d'NDANSON a cherché à développer les plantes rares "création de 1804 "<br />
-Son herbier est au Museum de Paris<br /><br />
<br /><hr />Fiche 7<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
ADANSON Charles Louis<br /><br />
Secrétaire d'ambassade<br /><br />
18 Février 1767<br /><br />
SAIDA en TURQUIE<br /><br />
29 Mai 1832<br /><br />
PARIS<br /><br />
23me Division 2me ligne allée transversale,milieu de la division<br />
<br /><br />
Chevalier de la légion d'Honneur<br /><br />
Son Père est drogman au consulat de FRANCE à SAIDA<br />
1775 Il est envoyé faire ses études au collège des jeunes de langues (LOUlS le GRAND) à PARIS<br />
1784 sa sortie du collège il est attaché à l'ambassade de CHOISEUL-GOUFFIER<br />
1786 Il est envoyé à TUNIS auprès de Monsieur de CHATEAUNEUF<br />
1788 Il est drogman à SAINT-JEAN d'ACRE du 1 Aout au 4 Juillet 1792<br />
1795 Chancelier de l'ambassade de FRANCE à CONSTANTINOPLE Du 23 Septembre au 21 Mars 1798<br />
1798 Il est en congé en FRANCE, les complications diplomatiques l'y retiennent(campagne d'EGYPTE)<br />
1802 Sur les ordres de TALLEYRAND, il rejoint son poste le 23 Septembre il restera en TURQUIE jusqu'au 30 Septembre 1817<br />
1812 Il fait publier « sur le BOSPHORE de TRACE »<br />
1817 En non-activité au 1 Octobre avec traitement jusqu‘au 31 Décembre 1821<br />
1822 Premier secrétaire d'ambassade à CONSTANTINOPLE près du marquis de LA TOUR MAUBOURG poste ou il est du 1 Janvier au 1 Février 1823<br />
1823 En non-activité avec traitement jusqu'au 1 Janvier 1828	<br />
1831 Chevalier de la légion d'Honneur le 29 Mars, il réside à cette époque à MARSEILLE<br />
Nota : le drogman est dans les ambassades orientales un secrétaire-traducteur<br /><br />
Dossier 7/50 Archives de la Légion d'Honneur<br />
Dictionnaire de biographie FRANCAISE d'AMAT<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 8<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
ADELON Nicolas Philibert<br /><br />
Médecin physiologiste et légiste
Professeur à l'école de médecine
Membre du conseil de salubrité
Membre de l‘académie de médecine<br /><br />
20 Aout 1782<br /><br />
DIJON<br /><br />
19 Juillet 1862<br /><br />
PARIS<br /><br />
11me Division chemin DENON 3me ligne centre de la division<br /><br />
Commandeur de la Légion d’Honneur<br /><br />
Son Père Pierre Louis est procureur du ROI à DIJON <br />
Il fait ses premières études à DIJON, puis monte à PARIS ou il étudie et travail sous la direction de l'anatomiste CHAUSSIER son compatriote," en devient l'ami et le protégé.<br />
1808 Il commence à publier dans la gazette de FRANCE une série d'articles sur les travaux du professeur GALL<br />
1809 Passe sa thèse de médecine, elle porte sur les fonctions de la peau.<br />
1810 Ouvre un cours particulier de physiologie<br />
1816 Il épouse Laure SABATIER, fiIIe de Raphael SABATIER chirurgien des Invalides et professeur à la faculté de médecine de PARIS.<br />
1818 paraît son ouvrage « Anatomie physiologique du cerveau d'après le docteur GALL. il a présenté son ouvrage au docteur GALL avant de le faire paraître<br />
1819 Collabore à la biographie universelle de son ami MICHAUD. Ainsi qu'au dictionnaire des sciences médicales.<br />
1821 Le 6 Février, il est élu membre de l'académie de médecine<br />
1822 Publie avec son maitre CHAUSSIER « De sédibus et causis morborum »<br />
1823 Publie « Physiologie de l'homme » en 4 volumes<br />
Devient attaché à la chaire de physiologie de la faculté de médecine.<br />
1825 Secrétaire de la section médecine de l'académie de médecine<br />
1826 Professeur de médecine légale. Agrégé de médecine. ll succède à ROYER-COLLARD qui vient de décédé à la chaire de médecine légale	<br />
1828 Secrétaire perpétuel par intérim de l'académie de médecine, il le sera jusqu'en 1830.<br />
 Il publie un dictionnaire de médecine en collaboration avec ANDRAL, BECLARD et BIETIT.<br />
1831 Président de l'académie de médecine. ll continue sa collaboration à la biographie universelle de MICHAUD.<br />
1832 Publie en collaboration avec PHILIBERT « Dictionnaire moderne des sciences ou répertoire général des sciences médicales »<br />
1858 Il se fait assister dans son cours par TARDIEU qui est agrégé<br />
1861 Admis à la retraite," devient professeur honoraire, TARDlEU lui succède <br />
Son éloge funèbre sera prononcé par le professeur BECLARD le 28/07/62<br /><br />
Dictionnaire de biographie FRANCAISE   d‘AMAT<br />
Index biographique de l'académie de médecine<br />
PLUTARQUE 1847<br />
Dictionnaire des médecins   LAROUSSE<br />
Biographie des contemporains   ARNAULT<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 9<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
AGASSE de CRESNE Henri<br /><br />
Imprimeur libraire <br /><br />
14 Avril 1752<br /><br />
PARIS<br /><br />
1 Mai 1813<br /><br />
PARIS<br /><br />
17me Division 1re ligne chemin des ACACIAS<br />
<br /><br />
Son Père Guillaume est conseiller du Roi seigneur de MAUREVERT ETCRESNE<br />
1787 Il épouse Antoinette fille de l'éditeur Charles-Joseph PANCKOUCHE, iI était alors officier aux gobelets de la maison du Roi.<br />
Son Beau-Père est l'éditeur des 210 volumes de l'encyclopédie, le plus grand succès de l'édition de l'époque, il est également le propriétaire du moniteur.<br />
Il sera le successeur, devenant responsable de la maison d'édition la plus connue de l'époque<br />
1790 Il est membre de l'assemblée électorale de PARIS<br />
1794 Il est officiellement associé à l'affaire de son Beau-Père qui est rue PAVE<br />
1800 Il est également impliqué dans le maintien de l'affaire LILLOISE à la suite du décès d'un des membres de la famille PANCKOUCHE, PIacide.<br />
Il publie un ouvrage très remarqué << Voyage au SENEGAL, mémoires historiques philosophiques et politiques sur les découvertes et les établissements de commerce dans les mers 0CEANES<br />
1811 Il est breveté imprimeur officiel le 1 Avril<br />
1813 Sa veuve Antoinette à sa mort prend sa suite, elle est brevetée imprimeur<br /><br />
<br /><br />
<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 10<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
AGUADO Alexandre Marie<br /><br />
Marquis de LAS MARISMAS
Banquier - Maire d'Ivry sur Seine<br /><br />
29 Juin 1734<br /><br />
SEVILLE Espagne<br /><br />
1842<br /><br />
JIJON Espagne<br /><br />
45ème Division <br />
Tombe en 1ère ligne Avenue transversale n 01<br /><br />
 Membre de la Légion d'Honneur<br /><br />
Son père est noble d'Espagne ; sa mère, même mariée avait le droit de porter la croix de chanoinesse de l'ordre de MALTE ou de Saint-Jean-de Jérusalem.<br />
1798 Second Fils de la famille, il entre dans l'armée.<br />
1808 Gros-Major (lieutenant-colonel) il adhère au régime de Joseph BONAPARTE.<br />
1812 Nommé colonel. Poursuivit par des partisans de FERDINAND VII, il Faillit être fusillé.<br />
1813 Aide de camp de SOULT a la bataille de VITORIA.<br />
1815 Il quitte l'Armée et se lance dans le négoce à Paris ; monte des opérations sur l'eau de Cologne, le vin en Fûts, les étoffes particulièrement avec le Mexique et Cuba (opérations Financières).<br />
1823 Son affaire devient une des plus importantes de Paris.<br />
1828 Naturalisé français, il devient le banquier de FERDINAND VII qui le titre "Marquis de LAS MARISMAS". Il négocie les emprunts de l'Espagne en France sauvant ainsi le Roi FERDINAND de la banqueroute.<br />
1831 C'est l'apogée de sa réussite. Il est reçu en voyage officiel en Espagne comme un souverain. Au retour, il décide qu'il est temps de profiter de la vie. Il vend sa banque pour se consacrer à sa collection de tableaux <br />
La plus importante de Paris, et à l’Opéra dont il devient le banquier pour un investissement de 122.000 francs qui va se révéler fructueux et favorable à sa passion pour les danseuses.<br />
 Voulant assurer sa collection de tableaux pour 3 millions de francs, contre l'incendie, toutes les compagnies d'assurances reculent devant la somme.<br />
1842 Part inspecter ses mines et propriétés en Espagne et s'égare dans la nuit, prend froid et meurt brusquement à JIJON.<br />
Ses obsèques se déroulent à Notre Dame de Lorette à Paris devant le monde de la finance (le curé refusa les chanteurs de l'Opéra qui voulaient chanter le Réquiem).<br />
Apprenant qu'AGUADO ne laissait en liquide que 60 millions, James de ROTHSCHILD remarque :"ce pauvre AGUADO, je le croyais plus à l'aise".<br />
1843 La vente de sa collection de tableaux sera l'évènement de l'année mais l'abon-dance des pièces en limitera les enchères ; l'Etat s'en porte acquéreur pour une part.<br />
Son épouse sera dame d'honneur de l'Impératrice EUGENIE.<br /><br />
— Dictionnaire de Biographie Française  d'AMAT<br />
— LAROUSSE du XXème Siècle<br />
— CARREFOUR de l'Histoire  J.B.<br /><br />
— Hôtel 44 Rue Taitbout PARIS 9ème<br />
— CHATEAU MARGAUX Gironde<br />
— CHATEAU DE GROSSÛUVRÈ Cher<br />
— Hôtel 6 Rue Drouot PARIS (Mairie du 9ème arrondissement).<br /><br />
<br /><hr />Fiche 11<br /><br />
père-Lachaise<br /><br />
AIGNAN Etienne<br /><br />
Ecrivain journaliste
Membre de l'académie FRANCAISE<br /><br />
9 Mars 1773<br /><br />
BEAUGENCY<br /><br />
21 Juin 1824<br /><br />
Paris<br /><br />
11 me Division 4me ligne chemin MEHUL à gauche de la division<br /><br />
Il nait dans une famille de magistrats, Fait ses études à ORLEANS<br />
1792 Il est nommé procureur syndic du LOIRET. Quelques semaines, après l'exécution du ROI, il fait publier une tragédie envers « la mort de LOUIS XVI » en vers et en trois actes. Il semble pourtant dans le LOIRET avoir le comportement d’un bon républicain<br />
1793 Il fait paraitre « Le martyre de MARIE-ANTOINETTE Reine de FRANCE » tragédie en 5 actes et en vers cela lui vaut d'être emprisonné à la conciergerie. ll va rester en prison jusqu'au 9 Thermidor lui vaudra sa libération.<br />
1795 Dans le LOIRET, iI est choisi lors des cérémonies aux victimes de la terreur, pour composer une ode en leur souvenir, ce sera « Chant funèbre aux mânes des neufs victimes d'ORLEANS »<br />
1800 Il est secrétaire général adjoint de la préfecture du CHER<br />
1801 Est nommé secrétaire général de la préfecture du LOIRET<br />
Il fait publier « Essais sur la critique, poème en trois chants suivis de deux discours philosophiques, traduction en vers de l'Anglais POPE »<br />
1802 Il est nommé à PARIS aide des cérémonies auprès de Monsieur de LUCAY<br />
1803 Il donne au théâtre FEYDEAU, un opéra-comique en un acte « Chimères et réalités >><br />
1804 Son opéra en trois actes » le connétable de CLISSON » est joué à l‘opéra<br />
1808 Il devient aide des cérémonies secrétaire de l'Empereur à l'introduction des ambassadeurs<br />
1809 Il fait une traduction en vers de l‘Illiade<br />
1810 Il est chargé de rédiger le texte du livre sur le sacre de NAPOLEON avec description et explication des costumes.<br />
1811 Donne une tragédie « BRUNEHAUT ou les successeurs de CLOVIS en 5 actes. Elle semble avoir obtenue un beau succès, elle était donnée au théâtre FRANCAIS<br />
1814 Il est élu le 9 Mars à l'académie FRANCAISE.II a bénéficié de la protection du comte de SEGUR. En raison de l'évolution des événements,” n'est reçu que le 18 Mai 1815<br />
1816 Il écrit une pièce « ARTHUR de BRETAGNE, c’est un four intégral, cela lui fait abandonner le théâtre.<br />
1818 Il fait publier « Les coups d'état dans la monarchie constitutionnelle » puis « L‘état des protestants en FRANCE depuis le 16me siècle »<br />
1822 C'est une brochure politique « Histoire du jury » elle lui a été inspirée par son expérience lorsqu'il a été nommé jury<br />
1824 Fait publier « Extrait de mémoire relatif à l'histoire de FRANCE depuis 1757 »<br />
Il avait été l'un des collaborateurs les plus actifs du célèbre journal La MINERVE <br /><br />
Dictionnaire de biographie FRANCAISE   d'AMAT<br />
Dictionnaire du XIX siècle  LAROUSSE<br />
Biographie universelle  MICHAUD<br />
Dictionnaire des personnages de la Révolution    CARRATINI <br />
Souvenir NAPOLEONNIEN N°282  C.O. ZIESENISS<br />
Eloge prononcé par SOUMET à l'académie le 25 Novembre 1824 lorsqu‘il succède de AIGNAN<br /><br />
<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 12<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
D'AIGREMONT Guillaume François<br /><br />
Général de brigade
Baron de l'EMPIRE<br /><br />
1 Avril 1770<br /><br />
PARIS<br /><br />
7 Janvier 1827<br /><br />
PARIS<br /><br />
53me Division Avenue de la Chapelle 2me ligne près de de SEZE<br /><br />
Officier de la Légion d'Honneur<br />
Chevalier de SAINT-LOUIS<br /><br />
Sa famille est d’ancienne noblesse NORMANDE, elle est présente à CAEN depuis 1664<br />
Son Frère Jean-Baptiste est député du CALVADOS en 1805.<br />
1788 S'engage aux dragons de LA ROCHEFOUCAULD le 1 juin<br />
1790 Quitte son régiment le 3 Mars<br />
1791 Elu sous-lieutenant au 2me bataillon des volontaires de PARIS le 20 juillet<br />
1792 Lieutenant le 10 Janvier, le 25 Janvier, il démissionne pour entrer comme sous-lieutenant au 21me régiment de cavalerie.<br />
1793 Lieutenant le 1 Avril, il sert à l'armée du centre ,puis passe à l’armée du NORD .Le 5 Avril, il pénètre seul dans le village de RONCQ qui est gardé par 600 hussards AUTRI-CHIENS ,tue leur colonel d’un coup de feu désorganisant la défense. Capitaine le 6 Avril<br />
Le 14 juillet seul contre 15 AUTRICHIENS, il délivre un prisonnier FRANCAIS. Le général DAMPIERRE témoin de l’exploit le cite à l'ordre de l’armée.<br />
1796 Passe à l’armée des ARDENNES, puis à celle de MEURTHE et SAMBRE et MEUSE. Sur le HUNSRUCH, il reprend une pièce d’artillerie FRANÇAISE que l’ennemi avait capturé, puis Il dégage une compagnie d'artillerie légère qui était coupée de sa division.<br />
1797 Est en disponibilité le 30 Octobre.<br />
1799 Est réincorporé en Décembre comme aide de camp du général GOBERT et rejoint à DIJON l'armée de réserve (celle de MARENGO)<br />
1800 A Marengo il retarde avec quelques hommes l'avancée d‘une colonne de 1500 AUTRICHIENS, blessé de plusieurs coups de sabre sur la tête, fait prisonnier, il est délivré 2 heures plus tard.<br />
1801 Chef d'escadron le 11 Octobre au 20 me régiment<br />
1803 Passe au 28 régiment de dragons.<br />
1804 Affecté au 8me régiment de cuirassiers le 2 Février<br />
1805 Est à la Grande Armée durant la campagne d'Autriche. Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 Juin.<br />
1806 Campagne de PRUSSE.<br />
1807 Major au 1er régiment de cuirassiers le 27 Avril. Il fait la campagne de POLOGNE.<br />
1808 Passe en ESPAGNE comme commandant du 1régiment provisoire de grosse cavalerie.<br />
Colonel du 13me régiment de cuirassiers le 13 Février. Le 15 Juin ses charges brillantes aux combats de MARIA et de BELCHITTE lui valent d'être fait officier de la Légion d'Honneur le 8 Juillet<br />
1810 Sa conduite à LERIDA lui vaut les félicitations du Maréchal SUCHET pour avoir largement contribué à la victoire.<br />
1811 Baron de l'Empire le 25 Mai.<br />
1813 Général de brigade le 10 Avril. Le 25 Juin il réussit à faire échouer la marche des ANGLAIS sur VALENCE le 29 Septembre. Sa santé dégradée, le fait rentrer en France, où il devient le 18 Décembre commandant du département de la SOMME.<br />
1814 La Restauration le laisse à son poste,” est fait chevaler de SAINT-LOUIS le 26 Aout<br />
1815 En disponibilité le 3 Avril au retour de l'ile d'ELBE, puis nommé à l'inspection de la commandant du département d’ALLIER le 1er Septembre.<br />
1818 Passe dans la 22me division militaire.<br />
1820 En disponibilité<br />
1824 En retraite le 1er Décembre<br /><br />
Célébrités militaires  C. MULLIE<br />
Dictionnaire de biographie FRANCAISE  d‘AMAT<br />
Dictionnaire de la Révolution et de l'Empire  ROBINET<br />
Armorial du 1er Empire  A. REVEREND<br />
Dictionnaire des généraux  G. SIX<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 13<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
d’ALBIGNAC Philippe François Maurice<br /><br />
Comte — Lieutenant—Général<br /><br />
25 Janvier 1775<br /><br />
MILLAU 12<br /><br />
31 Janvier 1824<br /><br />
MONTPELLIER 34<br /><br />
23ème Division Haut de la division 4ème ligne<br />
Avenue Saint-Morys<br /><br />
Officier de la Légion d'Honneur<br />
Commandeur de la Couronne de Wesphalie<br />
Commandeur de l'Union de Hollande <br />
Chevalier de St-Henri de Saxe<br />
Commandeur de St-Louis<br /><br />
Sa famille de noblesse languedocienne compte plusieurs officiers supérieurs. Page du Roi aux Grandes Ecuries.<br />
1791 Sous-lieutenant, aide de camp du Lieutenant-général de MONTBOISSIER son grand-oncle.<br />
1792 Emigre avec son oncle et fait campagne à l'Armée des Princes.<br />
1793 Lieutenant au Régiment de CHOISEUL au service de l'AUTRICHE.<br />
1800 Rentre en France<br />
1806 Gendarme d'ordonnance 1ère Compagnie le 29 Octobre. Maréchal des logis le 4 Novembre.<br />
1807 Lieutenant en second le 16 Juillet. Passe au Service de Jérôme BONAPARTE, Roi de WESPHALIE le 8 Novembre. Lieutenant-colonel aide de camp du Roi Jérôme le 20 Novembre.<br />
1808 Entre au Conseil d'Etat de WESPHALIE, section de la Guerre le 9 Janvier. Général de brigade au Service de la WESPHALIE le 28 Juillet.<br />
1809 Commande l'avant—garde du 10ème Corps d'Armée d'ALLEMAGNE sous Jérôme le 1er Avril.<br />
1810 Ministre de la Guerre de WESPHALIE le 21 Janvier. Disgracié le 24 Juin pour propos inconsidérés sur le Roi Jérôme que ses sujets appelaient "le Roi lustig"<br />
1812 Rentre au Service de la FRANCE comme Adjudant-commandant le<br />
24 Janvier. Chef d'Etat—major du 6ème Corps Bavarois de la Grande Armée le 9 Mars. Campagne de RUSSIE. Commandant du département du GARD le 2 Novembre.<br />
1814 En disponibilité le 30 Juin. Demi-solde le 1er Septembre.<br />
Maréchal de camp le 29 Novembre.<br />
1815 Chef d'Etat-major du Maréchal GOUVION SAINT-CYR à ORLEANS le 20 Mars. Durant les CENT-JOURS il rejoint l'Armée du Duc d'ANGOULEME dans la Vallée du Rhône, puis le Roi à GAND.<br />
A la seconde Restauration, il est Secrétaire-général du Ministère de la Guerre.<br />
1818 Commande l'Ecole Militaire de Saint-Cyr ; il est très aimé de ses élèves à qui il témoigne beaucoup de sollicitude mais est également réputé pour sa sévérité dans le Service.<br />
1821 Lieutenant-général le 25 Avril. En disponibilité le 15 Octobre.<br /><br />
— Dictionnaire des Contemporains ARNAULT<br />
— Dictionnaire des Généraux de la Révolution et de l'Empire SIX<br />
— Dictionnaire de Biographie Française d'AMAT<br />
— Les Etoiles de NAPOLEON A. PIGEARD<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 14<br /><br />
père-Lachaise<br /><br />
ALLENT Pierre Alexandre Joseph<br /><br />
Chevalier 
Général du Génie
Conseiller d'Etat
Député — Pair de France<br /><br />
9 Aout 1772<br /><br />
STOMER<br /><br />
3 Juillet 1837<br /><br />
PARIS<br /><br />
10ème division 218 P 1821 cadastre 21<br /><br />
Commandeur de la Légion d'Honneur <br />
Chevalier de Saint—Louis<br /><br />
1792 Entre dans l'armée comme canonnier et reçoit le baptême du feu lors du siège de Lille<br />
1793 Est affecté au Génie<br />
1794 Lieutenant au Génie à l'Armée du Nord le 22 Septembre<br />
1795 Le 2 Mars nommé capitaine<br />
1796 attaché au cabinet topographique de Paris<br />
1797 Employé à l'Ecole du Génie de METZ<br />
1798 Sous-chef d'Etat-Major du Génie à Mayence. Est chargé de la défense des Ponts du Rhin.<br />
1799 Organise le passage de l'Armée de Réserve au Saint-Gothard<br />
1800 Nommé Chef de Bataillon le 7 Août, puis Chef d'Etat-Major du Génie de l'Armée des Grisons le 13 Août. Est appelé à Paris comme secrétaire permanent du Comité Central du Génie le 23 Octobre<br />
1801 Chargé d'assister aux examens de l'Ecole Polytechnique, fonction qu'il occupera jusqu'en 1814.<br />
Devient également Secrétaire permanent des fortifications.<br />
1808 Directeur de Département des Fortifications<br />
1809 Travaille aux fortifications d'Anvers<br />
1810 Nommé le 8 Février Maître des requêtes au Conseil d'Etat - section de la guerre- il y restera pendant 25 ans.<br />
1813 Chef d'Etat—Major de la Garde Nationale de Paris le 21 Décembre avec le grade de général<br />
1814 Sert sous MONCEY à la défense de Paris et réussi a contenir les alliés à la barrière de Clichy jusqu'à la signature de la capitulation. Il est nommé Lieutenant-Général et Aide-major de la Garde Nationale durant l'occupation de Paris<br />
1815 rappelé au Conseil d'Etat durant les CENT JOURS mais refuse par écrit d'y siéger. Est élu député du Pas de Calais le 22 Août<br />
1817 Sous-secrétaire d'Etat à la Guerre jusqu'en 1819<br />
1822 Vice-Président du Comité de Guerre du Conseil d'Etat<br />
1828   du Contentieux <br />
1830 Cesse d'être Député<br />
1832 le 11 Octobre Pair de France<br />
ALLENT écrit de nombreux ouvrages militaires :<br />
-Précis de l'histoire des arts et des institutions militaires en France depuis les Romains<br />
-Mémorial de la Guerre<br />
Ou civils, par exemple :<br />
- L'influence de la peinture sur les mœurs<br />
- le gouvernement d'un peuple libre<br /><br />
Dictionnaire NAPOLEON J. TULARD<br />
- des Généraux SIX<br />
- Biographie Française d'AMAT<br />
- Galerie des Contemporains WAHLEN<br />
- Personnages de la Révolution CARATANI<br /><br />
Paris a donné son nom à une rue (7ème arrondissement)<br />
Buste au Conseil d'Etat<br /><br />
<br /><hr />Fiche 15<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
ALQUIER Charles Henri Marie<br /><br />
Maire de LA ROCHELLE
Baron d'Empire
Député — Ambassadeur<br /><br />
10 Octobre 1752<br /><br />
TALMONT (Vendée)<br /><br />
4 Février 1826<br /><br />
PARIS<br /><br />
39ème Division près de la tombe de Camille JORDAN<br /><br />
Commandeur de le la Légion d'Honneur<br /><br />
Son père est sénéchal de la Principauté de Talmont. Il fait ses études chez les oratoriens à PARIS, et reste quelques temps dans la congrégation.<br />
1778 Avocat au présidial de LA ROCHELLE.<br />
1785 Procureur du Roi au bureau de finance de la Rochelle le 22 Juin.<br />
1788 Premier maire électif de La Rochelle le 25 Avril<br />
1789 Député de La Rochelle aux Etats—Généraux dont il devient le secrétaire.<br />
1790 Entre au Comité de la Marine et des Colonies.<br />
1791 Demande le remplacement des curés destitués pour refus de prêter serment à la Constitution. Président du Tribunal de Seine et Oise ; il montre peu d'ardeur pour sauver les emprisonnés. THIBAUDEAU dira qu‘il manifeste une prudence et une circonspection qui dégénéreraient en égoïsme. <br />
1792 Le 8 Septembre, député à la Convention. Il évite les débats à risques.<br />
 On disait de lui : " A deux heures il siège au Marais et rit avec VERGNAUD, à trois heures il est sur la Montagne donnant la main à DANTON, parlant avec SAINT—JUST et n'applaudissant jamais que du pied". Vote la mort de LOUIS XVI mais demande le sursis. Fait partie du Comité de Sécurité d'Avril à Juin, puis représentant aux Armées en Vendée et sur la frontière Est. Il proteste avec énergie contre les excès de TURREAU en Vendée.<br />
1794 Il porte à PICHEGRU l'ordre d'envahir la HOLLANDE et participe à l‘organisation du pays.<br />
1796 Siège au Conseil des Anciens.<br />
1798 Commence sa carrière de diplomate comme consul général à TANGER.<br />
1799 Ministre plénipotentiaire en Bavière où il demande le retrait des Autrichiens.<br />
Est reconduit aux avant-postes Français après l'assassinat des plénipotentiaire Français à RASTADT. Receveur Général de Seine et Oise le 23 Septembre. Ambassadeur en Espagne, c'est lui qui obtient la cession de la LOUISIANE à la France.<br />
1800 Participe à préparation du congrès de Lunéville à BALE<br />
1801 Négocie le traité de paix avec le Roi de Naples en Avril.<br />
1804 0btient la cession de l'Ile d'ELBE à la France "Je ne prévoyais pas alors, que cette ile de Fer et de roche deviendrait la prison de mon Souverain".<br />
Remplace le Cardinal FESCH comme Ambassadeur à Rome. Il ne pourra obtenir du Pape la fermeture des ports de ses Etats aux Anglais. <br />
1808 Rappelé à Paris en Février, il prévient l'Empereur que l'opiniâtreté du Pape est invincible. “vous n'avez été à Rome que pour gagner des indulgences" lui dit l'Empereur, "En Fait d'indulgences, je ne cherche que celle de votre Majesté" répondit ALOUIER.<br />
1810 Le 11 Mars ambassadeur à Stockholm. Ne peut Faire appliquer le blocus continental par les Suédois. Il dit à BERNADOTTE devenu prince héritier de Suède : "vous vous plaigniez étrangement de la France, vous l'avez bien servie, il me semble qu'elle vous a bien récompensé. J'aurais à vous demander ce que vous avez fait pour Elle depuis votre arrivée en Suède".<br />
1811 Ambassadeur à COPENHAGUE le 6 Novembre.<br />
1814 Rappelé en France par la Première Restauration.<br />
1816 Exilé le 12 Janvier.<br />
1818 Le 14 Janvier rentre en France grâce aux démarches de BOISSY d'ANGLAS. Il se retire à VERSAILLES.<br />
1826 Meurt d‘une attaque d'apoplexie.<br />
NAPOLEON disait avoir apprécié son tact, son esprit, sa tenue, son amabilité et sa connaissance des choses et des hommes de la Révolution.<br /><br />
Biographie des Contemporains ARNAULT<br />
Dictionnaire de Biographie d'AMAT<br />
Les Diplomates de Napoléon J. HENRI—ROBERT<br />
SIRE, ils ont voté la mort A. CONTE<br />
Biographie de la Révolution Cl.MANCERON<br />
Dictionnaire NAPOLEON J. TULARD<br />
SOUVENIR NAPOLEONIEN NO 249<br /><br />
Hôtel 30 Rue de Condé PARIS 6ème<br /><br />
<br /><hr />Fiche 16<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
AME de SAINT-DIDIER Alexandre Charles Nicolas Aimé<br /><br />
Préfet du palais
Conseiller d'état
Préfet<br /><br />
19 Mars 1778<br /><br />
VERSAILLES<br /><br />
15 Avril 1850<br /><br />
FERREUX<br /><br />
36me Division 1re ligne chemin de la GUERITTE sur la gauche de la division<br /><br />
Chevalier de la Légion d'Honneur<br /><br />
Son père Jean-Charles est seigneur de SAINT-DIDIER<br />
1804 Il épouse Adélaïde, fille du général comte DUMAS<br />
1805 Préfet du palais le 2 Février. Le préfet du palais dépend du Grand-Maréchal du palais. Il suit tous les problèmes d'intendance, surveille, cuisines, caves, argenterie en faisant des inventaires réguliers, il est avec l'intendant général lorsque celui-ci passe des marchés," veille à la conformité des produits livrés. Chaque soir il prend les instructions de l'Empereur pour le lendemain. '<br />
Lors des repas de gala il dirige le service, il veille au respect de l'étiquette.<br />
Il entre ensuite au ministère du trésor, il y reste jusqu‘en 1814. Il est chef de bureau de la caisse d'amortissement.<br />
1809 Baron de l'Empire le 12 Novembre<br />
1810 Auditeur au conseil d'état le 1 Aout, il est détaché en service extraordinaire<br />
1814 Quitte le conseil d'état et devient receveur général des finances du département de SEINE et OISE<br />
1830 Préfet de l'AUBE le 2 Aout<br />
1832 Préfet de SEINE et MARNE le 4 Décembre<br />
1838 Pair de FRANCE le 10 Novembre," soutiendra régulièrement les gouvernements de LOUIS-PHILIPPE<br />
1839 Prend sa retraite de préfet le 29 Avril<br />
1848 Après la révolution, il se retire de la vie publique.<br /><br />
Dictionnaire des membres du conseil d'état   DRAGO/IMBERT/TULARD<br />
Dictionnaire des parlementaires   ROBERT et COUGNY<br />
NAPOLEON et ses hommes   P. BRANDA<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 17<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
AMILLET Pierre Hyppolite<br /><br />
Chef de bataillon du génie
Aide de camp de NAPOLEON
Commandant des sapeurs-pompier de PARIS<br /><br />
31 Aout 1785<br /><br />
Saint Léger de melle 79<br /><br />
10 Décembre 1830<br /><br />
PARIS<br /><br />
21me Division 1er ligne Avenue SAINT-MORYS bas de la division<br /><br />
Chevalier de la Légion d'Honneur<br />
Chevalier de SAINT-LOUIS<br /><br />
Son Père Joseph Pierre est docteur en médecine<br />
1805 Après ses premières études, il entre à polytechnique en Janvier.<br />
1807 A la sortie de polytechnique, il est à l'école du génie de METZ.<br />
1808 Lieutenant en premier à la 2me compagnie des mineurs du 3me corp de l‘armée d‘ESPAGNE.II participe au siège de SARAGOSSE dirigé par le maréchal LANNES.<br />
1809 Devient chef d'état-major du génie du 5me corps, participe aux différents assauts contre les défenses de SARAGOSSE, contre le couvent des filles de JERUSALEM, contre l'hôpital .... ll est ensuite utilisé aux travaux de BURGOS, du RETIRO, à la préparation du port sur le TAGE.<br />
1810 Capitaine au 2me sapeur le 1er Janvier. Sert sous le maréchal SOULT en ANDALOUSIE.<br />
1811 Participe à la défense de BADAJOZ. Il est au siège de CAPO-MAYOR<br />
où il est blessé par un éclat d'obus à ha cuisse. Chevalier de la Légion d'Honneur le 6 Aout. Après la réalisation dos travaux à BADAJOZ, il commande le génie de la place de SEVILLE.<br />
1812 Durant la retraite d'ANDALOUSIE, il commande le génie qui fait partie de l'arrière garde. Lors de la marche sur MADRID et au passage du TAGE, il est à l'avant garde et fait partie de ceux qui conduisent la poursuite des ANGLAIS.<br />
1815 Est affecté à ANVERS sous Lazare CAREOT, il commande la première brigade d'ingénieurs.<br />
1814 Organise la résistance de la ville aux bombardements ANGLAIS.<br />
Il attaque sans relâche leurs batteries. Après le départ de NAPOLEON, il est affecté à POITIERS.<br />
1815 Au retour de l'ile d'ELBE, il est nommé le 20 Avril officier d'ordonnance de NAPOLEON. Le 21 Juin il est nommé chef de bataillon.<br />
Grade pour lequel il avait déjà été proposé durant le siège d'ANVERS. Sous la deuxième restauration il n'y a aucune trace d'état de service. Son temps semble avoir été meublé par des études qu'il fait sur la défense des villes dans l'histoire.<br />
1830 LOUIS-PHILIPPE le nomme commandant des sapeurs-pompiers de PARIS<br />
Le 28 AOUT sur proposition du général PLAZANET, il le sera peu car il meurt le 1C décembre<br /><br />
Service historique de la défense     VINCENNES<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 18<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
D'ANDRE Alphonse Joseph Marie<br /><br />
Lieutenant-colonel
Chevalier<br /><br />
12 Juin 1791<br /><br />
PARIS<br /><br />
10 Mars 1858<br /><br />
PARIS<br /><br />
73ème ligne chemin SERRE centre gauche de la division<br /><br />
Officier de la Légion d'Honneur<br />
Chevalier de SAINT-LOUIS<br />
Chevalier de SAINT-FERDINAND d'Espagne<br /><br />
1792 Emigre avec ses parents à l’âge de 16 mois<br />
1807 Entre au service dans le régiment de MEERVELD dans l'armée Impériale d'AUTRICHE<br />
1808 Sous-lieutenant en raison des preuves qu'il a donné de sa bravoure le 14 Aout<br />
1809 Lieutenant, aide de camp du général comte de MERVELD, iI fait toute la campagne de 1809 contre les FRANCAIS<br />
1810 Autorisé à rentrer en FRANCE par décision Impériale du 17 Janvier<br />
1811 Démissionne du service de l'AUTRICHE et rentre en FRANCE, il est à STRASBOURG le 13 Mai<br />
1812 Lieutenant au 28me régiment de chasseurs le 1 Juin. Il fait la campagne de RUSSIE<br />
1813 Aide de camp du général SEBASTIANI le 8 Juillet.<br />
 Capitaine au 25me régiment de chasseurs à cheval le 7 Novembre. ll a un cheval tué sous lui à<br />
la bataille de LEIPZIG le 16 0ctobre.Le 30 Octobre à HANAU, iI reçoit deux balles dans la poitrine. Redevient aide de camp du général SEBASTIANI le 14 Novembre<br />
1814 Fait la campagne de FRANCE, chevalier de la Légion d'Honneur le1 Avril<br />
1815 Capitaine aux chasseurs à cheval de la garde Royale le 10 Octobre sous les cent-jours, il avait été condamné à mort pour avoir rejoint le Roi à Gand<br />
1817 Reconnu titulaire du grade de chef d'escadron le 7 Janvier<br />
1822 Sous-lieutenant à la suite dans la compagnie des gardes du corps de son altesse Royale le 23/10/15<br />
1823 Chevalier de SAINT-LOUIS le 18 Novembre Officier de la Légion d'Honneur le 7 Septembre<br />
Il fait la campagne d'ESPAGNE<br />
1824 Passe à la suite dans les gardes du corps du Roi<br />
1825 Lieutenant-colonel le 23 Mai<br />
1830 En retraite le 25 Aout<br /><br />
Dossier G R 2 2 Y E carton 471   Service historique de la défense VINCENNES<br />
Dossier 33/68   Archives de la légion d'Honneur<br /><br />
<br /><br />
<br /><hr />Fiche 19<br /><br />
Père-Lachaise<br /><br />
d'ANDRE de BELLEVUE Antoine Balthazar Joseph<br /><br />
Baron - Avocat - Député - Directeur de la Police
Intendant des Domaines de la Couronne<br /><br />
2 Juillet 1759<br /><br />
AIX EN PROVENCE 13<br /><br />
16 Juillet 1825<br /><br />
PARIS<br /><br />
31ème Division 2ème ligne Chemin de La Bédoyère<br /><br />
Officier de la Légion d'Honneur<br /><br />
Son Père est conseiller à la Cour des Comptes d'AIX. Il fait ses études au Collège de JUILLY près de PARIS et son Droit à TOULOUSE.<br />
1778 Avocat au Parlement d'AIX<br />
1779 Contrôleur des Eaux et Forêts au Parlement d'AIX.<br />
1789 Elu le 5 Avril député de la noblesse aux Etats Généraux. Il sera l'un des premiers de son ordre à se joindre au Tiers-Etat. Envoyé à MARSEILLE comme Commissaire du Roi, il devient impopulaire en cherchant à enrayer les désordres : de la rue. A TOULON il sauve avec difficultés le Général Albert de RIOMS que la foule veut massacrer. Il rentre à PARIS avec un zèle très refroidit pour les idées nouvelles.<br />
1790 Président de l'Assemblée Constituante le 31 Juillet. Il propose : l'institution d'un jury civil, l'amovibilité des juges, la création d'un tribunal de cassation.<br />
1791 Au retour de VARENNES il refuse avec énergie la mise en cause du Roi, s'oppose à la déchéance qu'il fait éviter. Travaille à la Constitution Civile du Clergé<br />
Le 9 Mai il est Président de l'Assemblée pour la troisième fois. Il appui le projet de loi de SIEYES sur la liberté des Cultes. Le 15 Juin il vote contre la mise en jugement du Général BOUILLE qui a facilité la fuite du Roi.<br />
Le 30 Septembre la Constituante se sépare : c'est lui qui en a fixé la date.<br />
Il monte une grosse affaire "Epicerie, droguiste du Châtelet" Rue de la Verrerie à PARIS, il y gagne le surnom "d'EPICIER" de la part de ses ex-collègues.<br />
1792 Suspect d'être en contact avec d'anciens constituants émigrés, il doit s'exiler à LONDRES en Février où il se lie avec TALLEYRAND, puis en ALLEMAGNE où il se met au Service du Comte de PROVENCE, futur LOUIS XVIII.<br />
1797 LOUIS XVIII le nomme membre de son agence à PARIS où il se rend pour ruiner "l'édifice" et rendre possible la Restauration. Il est le répartiteur des fonds anglais, négocie avec PICHEGRU, rencontre fréquemment le Ministre de la Police COCHON de LAPPARENT. Le coup d'Etat antiroyaliste du 17 Fructidor l’oblige à se réfugier en SUISSE. <br />
1800 Assure la liaison entre LOUIS XVIII et son frère le Comte d'ARTOIS.<br />
1808 Achète un grand domaine en CALICIE et devient Baron Autrichien. <br />
1812 Tente en vain une démarche auprès de NAPOLEON afin de rentrer en FRANCE.<br />
1814 Rentre en FRANCE à la Restauration. Devient Directeur de la Police et intendant des domaines de la Couronne. Son passé de comploteur ne le rend pas clairvoyant, il traite de rêveries tous les rapports sur le retour possible de NAPOLEON de l'Ile d'ELBE. BLANCAS étonné demande au Roi : "si d'ANDRE est vraiment sûr ?" Après le 20 Mars il suit le Roi à GAND. <br />
1815 Redevient intendant des Domaines Royaux mais la police ne lui est pas rendue.<br />
Il garde son poste jusqu'à son décès. <br />
REBELL qui l'avait bien connu disait à NAPOLEON : "C'est un fin Provençal, il n'y avait pas d'homme dans l'Assemblée Constituante qui improvisait avec plus de présence d'esprit".<br /><br />
Biographie des Contemporains ARNAULT <br />
Dictionnaire de Biographie d'AMAT<br />
" "<br />
         desobry<br />
" de la Révolution  ROBINET<br />
" "<br />
         MANCERON<br />
Le livre du Sucre   L. CHABANIS<br /><br />
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